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#76 16/08/2015 20:06:28

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Litterae a écrit :

Avant que le nouveau gouvernement ne chasse mes grands-parents.

Très beau texte ! Est-ce du vécu où du conté ? (Par là, je demande si tu as vécu ce bouleversement toi aussi.)

Alors non, je suis la première génération après Madagascar. Mais en fait ce sont mes grands-parents, chefs d'exploitation qui avait une vue directe sur... La route menant au cimetière. Il y avait de nombreuses épidémies de rougeoles, et les nourrissons, non traités, mourraient en nombre.
  Mes oncles disaient : "un petit cageot maman", avec une candeur déchirante en voyant les petits cercueils. Enfin, c'était Madagascar en 1970...
  Eh oui, ma famille à été chassé par l'administration Malgaches : tu pense bien ! Des centaines d'hectares de terrains appartenant à des européens ! Mais bon, ont est partis quand même sans trop de regret : mes oncles et parents devaient recevoir une éducation française !

Dernière modification par Vaegon (16/08/2015 20:11:34)

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#77 18/08/2015 21:15:37

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

L'étreinte interdite :

Sur la colline ondulante, une rivière déroule ses plis d'argent,
  Ses milles écailles jettent aux roseaux qui ploient sous les deux corps un éclat surnaturel. Les deux corps s'enlacent sous le saule, aux longues branches vertes, aux racines noueuses. Par les trouées des longs serpents d'émeraudes l'on peut apercevoir les cieux d'azurs, qui dévoilent le nectar du premier jour.
  Les deux corps qui tressautent légèrement sous l'ondée de printemps, couvert par une pluie de rosée lumineuse, ont roulé depuis la prairie, ont écrasé les parterres de jacinthe odorantes. Les violettes imprègnent désormais de leurs effluves les vêtements froissés, les jeans déchirés, les t-shirt  verdis par cette toison mousseuse que forme le vallon.
  Les deux corps ne bougent plus à présent, se repaisse l'un l'autre de leur vision. Ils ont, semble t-il, sur leur lèvres le goût d'un bonheur à peine naissant. Dans leurs pupilles de  feu deux trous océaniques se noient l'un dans l'autre, de trop de vagues et de typhons cinglant sur les mers de leurs cils ondulant, de leur menton doucereux, de leurs duvets à peine éclos, de leurs deux chevelures s'entremêlant de sueurs...
  Autour des deux corps il y a quelques bois mort, quelques libellules volatile, qui folâtrent avec l'amour interdit si proche.
  Une mèche auburn voile le torse de l'un, qui pose sa main sur une longue jambe, gracile et fine. Une jambe alangui sur la parure naturelle.
  La rivière qui se meut par mille détours, milles rocs et rapides, couvre de son bruit nuptial les enfants de l'or, les nénuphars qui dérivent à la surface limoneuse de l'océan pourtant si petit, du petit fil d'eau qui se mut vite en un Monet flagorneur.
   C'est peut-être ça, les deux corps.
      C'est ça, oui, je le crois.
         L'idéal. La beauté, la grâce exquise.
Ces deux corps d'enfant qui roulent sur les pêchers ployant de l'été.
  Ce mouvement subtil des roseaux aux milles teintes,
    Cette grâce anormale des deux corps, qui se fondent de leur spasmes muet avec les bruissements des rameaux plumetés.
  La même danse,
    La même étreinte...
     Le même silence...

Dernière modification par Vaegon (19/08/2015 17:59:00)

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#78 24/08/2015 22:57:19

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Une poésie qui n'est plus qu'un élan de rage, car il n'y a aucune prose, aucun lyrisme pour exprimer la souffrance d'une désillusion amère.

mince ! Tu comprend, tu entend ça, petite mince, lâche, merdeux, lâche, alcoolique !
  Tu comprend zut ! ce langage ? Ces mots qui devraient sortir ta mince de ta gorge, d'arracher ton ventre de fiotte, d'ignoble tapette qui laisse sa progéniture, son sang et sa chair, seule, sale mince !
  zut !! Alors, tu vois, tu sais ce qu'ont va faire, connard ? Non ? Pédale, ont va tout reprendre depuis le début et je ne vais rien t'épargner, tu vois le genre ?
Non ? Toujours ton déni de mince, tes conneries que tu déblatères à longueurs d'heures sans jamais, jamais, pouvoir arrêter la mince qui sorte de tes sales chicots jaunes !
  Je n'ai jamais, jamais, essayer de te faire du mal. Mais... Mais tu vois là... Plus de condescendance, plus que de la rage aveugle pour ce Que tu as Fait. Oui, Toi, de ta faute, de salle lippe de mince qui fuis ;
  zut ! ! Arrête de fuir ! Mais retourne toi, Eh ! Regarde en face un gamin, t'as le courage au moins ?
  T'as femme s'est cassé ?
    T'as le droit de voir ta fille que trois semaines par ans ?
       Et tu me dis que tout va bien, qu'il faut voir tes copains en Californie avec leur chichas, comme le monde est beau,
  Sale lâche de mince d'hippie ! Retourne dans ton trou mais...
    Mais ne nous inflige pas ça ? T'arrive à le comprendre ? Mais zut ! écoute grosse pédale, tapette ! mince, t'es qu'une de ces mince ! Voilà tout !
  Alors tu vois, toi, tu bois quinze litre de vodka tout les soirs. Tu souille la maison qu'on te prête gracieusement avec ton vomi de retraité à 50 ans, de mince, mais zut !, j'y crois toujours pas ?
  Si t'étais pas Suisse, j'appellerais les services sociaux.

Mais... Mais il est trop tard. Parce que le mal est fait. Tu sais comment elle s'appelle au moins ? Ton enfant, celle, qui, toute seule, dans la nuit prédatrice, traîne dans une rue hostile à trois heures du matin ?
  Ben, ça peut te paraître étrange mais la gamine, elle s'appelle Léa.
   Tu vois la fille que t'as engendré en un coup de reins sans réfléchir aux conséquences.
   A ton avis, qui l'habille, qui lui donne à bouffer ! Ton ex femme, et toi ? Tu bois, tu bois et tu bois, panse à bière ! C'est ma mère qui ramenait ta fille. C'est moi qui l'adorais. C'est moi qu'elle adorais. Tu vois... Ont été sa seule famille, l'été, quand le juge l'envoyai te voir ; parce qu'une fille ça doit voir son père
.  Ben avec Toi, tu vois, ça devrais pas !
  Mais zut ! ! Mais réagis ! T'as peur qu'on te retire la garde maintenant hein ? Pleutre ! Égoïste ! Tu veux bien vite te casser en Suisse avant que le merdier te pète sur ta tronche de raté, de rebut du système.

Deux mots : Vendredi, tu buvais ta mince.
  Vendredi, je dormais.
    Vendredi Léa, 15 ans, était drogué à minuit,
       Samedi, tu pissais,
         Samedi, j'étais sur facebook
           Samedi, Léa émergeait du sommeil.
On l'avait violée.
   On l'avait frappée.
     On l'avait droguée.
       On l'avait violée.
Et la phrase. Thomas, Léa est violée.
Thomas, Léa est violée,
   Thomas, Léa est violée,
     Thomas, Léa est violée...
       Léa est violée.
        Léa...
          Léa violée...
            Violée...
              Violée
                    violée,  violée
   violée...

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#79 25/09/2015 19:07:26

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Il faut hurler sur les murs, prendre ses pinceaux et hurler, se déchaîner, hurler a en perdre haleine sur les murs,
  Hurler les amours que l'on nous interdit,
    S'époumoner sur une épitaphe effacée,
      Pleurer ses larmes de calcaires sur le ciment des usines,
Laisser sa noblesse enfin, sur le bord des champs de l'oubli,
Fermer les yeux lourds de reproches enfin, devant la populace aveugle,
  Gémir d'un filet de voix,
    Plaintivement presque contre les briques rouges,
      Muettement sur les crépis évaporés,
        Contre l'agonie,
          Contre les mosquées, les synagogues, les syndicats, les bars gays et les universités,
   Qui bientôt s'embraseront,
     Qui bientôt ne seront plus que les échos des chars qui les auront rasé,
  Porter par l'élan sourd des masses,
     Des maudites masses qui me dévorent,
       De leurs accents misérable, de leur haillons puants
Ces même masse qui me crucifieront, moi,
  Cela même qui brûleront mon château
    Jetteront à l'hiver du monde nos entreprises fermés.
  Cela même qui feront de la France la lie du monde,

Eux. Les masses mécontentes qui rêvent d'une femme sanglante au pouvoir.

Dernière modification par Vaegon (25/09/2015 19:08:38)

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#80 03/10/2015 12:19:08

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Un écrit de fiction :

C'est l'aube du silence, c'est les aubes torrides contre les parois des lits froids. Les matins ternes qui ouvrent sur les rues corridors aseptisés et maisons vides.
  C'est par cette journée d'une seule nuit, que je t'aimais. Par ces pluies horizontales contre les vitres en étoiles des parkings laissés pour comptes ; dans cette jungle urbaine décadente, dans cette univers brisés, de chaos de béton, d'os creux d'armatures, de crissement de pneus éclatés.
  Contre ce labyrinthe de tristesse  langoureuse, cette ville sépia comme une steppe qui défile mon amour suffocant pour toi laisse a voir un trou béant sur les HLM agonisant.
  Notre amour est de silence, notre idylle de rapprochement lointain, de braises froides sur un lit fait, sans froissures, sans déchirure. Notre amour est ainsi, hurlant sans écho dans le monde insensible, dans les fleuves asséchées des plaines humides.
  Je t'ai toujours connus, et pourtant jamais, je t'ai toujours aimé sans jamais le voir, sans jamais le pressentir dans mon cœur qui refusait de prendre le pouls du monde qui s'effondrait ; frêle et délaissé sur les routes longues et dures du malheur, nuée a l'horizon lointain.
  Comment a ce crépuscule t'annoncer les quelques mots volages du « Je t'aime » si anodin contre la rumeur de la ville, si terrible sur les pavés du retour. Comment pouvoir t'aimer sans hurler sur les artères dévastés un si profond chagrin de blizzard dans ma carcasse soufflée par les bombes des cieux virtuels. Soufflée par cette amour impossible que nous nous refusons de trop de peur, de peur de voir les regards mutilant sur un enlacement muet, de voir que les pluies d'acides nous délavent, de nous voir s'incruster sur le pavé lapidé.
  C'était sur le chemin des enfances perdus que je te perdais, que tu me rattrapais dans tes bras amples et tristes, dans ces méandres de ce corps immobile sur le pont effondré. Ces étreintes qui jamais n'aboutiront a rien, sans cesse disjointe par le ressac incessant des marées puissantes.
  Ô que j'aime a sentir sur mes épaules ton odeur, tes sens, tes épaules solides et frêle, tige de fer élancée, maigre et belle contre un mur fracturé.
  Que j'aime a prendre contre ma poitrine ta tête lovée dans les chaleurs de mon torse s'époumonant, s'emballant de trop de folie. Tes paupière tissés de pleurs closes sur une peau nue, rêche, sur laquelle ruissellerait fleuves débordant, larmes, sourdes rumeurs de sourire forcé.
  Sourde vie de masque que notre idylle sans bruit, sans remous de surface, nous force a prendre, trop de poses, trop de rêves étouffés. Tant de coups, de griffures, de saignements abondants sous les demeures du silence. Les murs étouffent nos cris, nos sanglots, nos espoirs comme des fantasmes sous le pas de la foule en colère. Les fenêtres se ferment sur nos lèvres éructant quelques mots qui se perdent dans l'automne.
  Ces deux lèvres pulpeuses qui jamais ne se joindront, parce que deux formes trop différentes pour être unis sous les yeux d'un grain soudain. Trop semblables aussi pour embrasser un même idéal, pour unir dans la pénombre mouvante leurs deux bouches, pour caresser leurs joues contre les caves du secrets.
   Je t'ai suivis de par les années lointaines, de par les chemins des villes incendiées, je t'ai aimé ainsi contre les silences, sans bruit, sans tressautement apparent sur les liseré de mes sens de givres de carcans.
  Mais peut-tu comprendre les douleurs intérieures, endurées par un seul être pour tant de typhons, de vagues ombrageuses, de millénaires assoupis soudain tonnants ? Chacun de nos sourires échappées forment arcs de souffrances contre moi, chacune de nos complicités, sordides souffrances qui irradient mes muscles, paralysent mes réflexions choquées. Tout mon corps qui se livrent a la rébellion, qui voudrait aimer ces rires, ces sourires, mais ne le peut, ne le peut même s'il le revendiquerait comme territoires, comme un terrain vague a un gang éploré.
  Ces pleurs qui alors agitent mes pupilles de feus, qui brûlent ma face, et coulent contre la raisons du contraire, ces spasmes de mon corps recroquevillé lorsque monte la lune rouge, ma bouche hurlant désormais sans cris les malheurs trop nombreux des soleils ternes infinis. Des soleil de notre amour qui n'éclot pas, qui n'éclora jamais.
  Je t'aime, je t'aime, je t'aime peut-être trop, comme les voiliers des abîmes sur les bouées du désespoir, qui cherchent une attache sur l'horizon mouvant. Notre communion douloureuse forme dans les vies rangées les douleurs multiples des âmes contrariés. Brise les opales des mers ingrates, détruit les monticules gris des cieux caverneux.

Ô que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime, que nous nous aimons lorsque le crépuscule sans fard jette sur nos silhouettes le malheur. Ô que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime...

Dernière modification par Vaegon (03/10/2015 12:31:24)

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#81 06/03/2016 17:20:05

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Je reprend la page !

Pâture des chagrins :

Fraîche heure des premiers aveux,
  Au creux d'un oreiller de mousse deux humanités s'embrasent
  sans le bruit des bombes qui dorment sous elles, 
   Vallon tout de haines, de blessures mal refermées,
     Les morts enrichissent la terre ;
     Pas de récolte sur ce terrain miné,
     Juste les regrets qui ondulent les hautes herbes,
     Seulement ce cimetière meuble qui n'en est pas un,
     Deux âmes glissent l'une contre l'autre
     chacune brûlant d'un autre motif.
       Les deux brasiers semblent ailés,
       Mais ces flammèches vertes ne sont que fruit de discorde.
        Pas de rédemption pour la mitraille qui refuse la récolte,
       Les mines veulent le fruit de leurs mort.
        Voilà trois générations que le tribut de l'absurdité tue.
          Voilà pourquoi ces aubes d'aveux refoulés sont si pauvres.
            Voilà, le soleil sans lumière éclaire la nouvelle génération
            qui sur les bombes amorcées du passé s'apprête à payer.
            Le tribut du sang.
                Ceux qui vont mourir te saluent, pâture de haine.

Dernière modification par Vaegon (06/03/2016 17:27:36)

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#82 07/03/2016 14:51:00

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Ces textes sont beaux !

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#83 07/03/2016 18:55:41

Guide
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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Super bien écris ;)!

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http://fr-minecraft.org/img/banniere
Guide créative !
Une question vis-à-vis du serveur créative ? N'hésitez pas à me la poser via Mp forum, ou même sur le serveur en m'envoyant un Mail IG
: /mail send  simonhornay (votre question)
Directeur Seigneur des Crafts

#84 07/03/2016 18:56:52

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci :) (un recueil de poésie est sortie aux éditions bookelis).

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#85 07/03/2016 19:30:07

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Et dire que au collège, on fait des poésies, et il me faut minimum 5h pour me décider du sujet, et 10 min par vers :)

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#86 07/03/2016 19:35:49

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Ah 11 tout le monde n'a pas la même facilité pour tout.

(par contre je suis nul en maths)

Vae'

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#87 07/03/2016 19:53:08

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Vaegon a écrit :

Ah 11 tout le monde n'a pas la même facilité pour tout.

(par contre je suis nul en maths)

Vae'

X) j'ai 18 de moyenne en maths .

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#88 07/03/2016 20:15:46

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

@Maxence852003, des maths? Je ne suis pas sûr qu'on parle de la même discipline. Au collège c'est quoi déjà la difficulté maximale, les fonctions affines? Et ça se corse juste un peu plus au lycée). Et je ne sais pas si tu as remarqué, mais au collège, les élèves sont largement surnotés, je veux dire par là que la note est largement au dessus de ce qu'on attendrait compte tenu de l'effort fourni (je ne parle pas que des maths). Je dirais même que jusqu'en seconde, on peut reposer sur ses acquis, se contentant juste de relire ses cours. Tout ça pour faire redescendre sur terre, les soit disants dieux du collège. Évidemment, ceci est très général et n'a pas vocation à rabaisser qui que ce soit, juste à faire prendre conscience à certains qu'un bon niveau au collège ne se conservera pas sans travail par la suite. Vaegon, ne te sens pas visé, ce message ne t'était pas destiné, et d'ailleurs, si je puis me permettre, tu écris très bien 17

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#89 07/03/2016 20:29:55

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

cachelor a écrit :

Je dirais même que jusqu'en seconde, on peut reposer sur ses acquis, se contentant juste de relire ses cours

Oh même en première S c'est large u.u
Sinon c'est quoi le nom de ton recueil Vaegon ?

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#90 07/03/2016 20:41:11

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Apg1808 a écrit :
cachelor a écrit :

Je dirais même que jusqu'en seconde, on peut reposer sur ses acquis, se contentant juste de relire ses cours

Oh même en première S c'est large u.u
Sinon c'est quoi le nom de ton recueil Vaegon ?

Comme c'est de la poésie, j'ai du choisir l'auto-édition. Mais j'ai quelques projets (nouvelles, romans), en cours de validation chez un éditeur...
Le recueil à été publié aujoutd'hui donc il est très mal référencé.
14658tku.png

Il est illustré en noir et blanc :

transportation73.jpg

J'ai moi aussi 18 en maths mais en travaillant beaucoup : donc je sais qu'au lycée je vais chuter. Comme l'a dit Cachelor cela ne veut rien dire.

Vae'

Dernière modification par Vaegon (07/03/2016 21:02:22)

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#91 20/04/2016 21:19:08

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Sur les vents pas trop de cieux,
   Un parfum saupoudre la voie lactée
     Fard poudreux sur Laponie exploitée.
     Un vol trace un Paris-Séoul
      Billets dans son sillage et appât du vice,
        Kérosène poisseux
        Pellicule d'hydrocarbure
        Linceul gras sur mortels
         Les lustres témoignent de nos labeurs éteints
         Ce sont les soleils froids qui nous bercent
                                                                      De leurs glaces
         Or vaudrait son pesant en gloire,
           Argent n'est qu'un mot,
                                            Il nous suffit par trop,
            Millions n'est que la dague sur les corps sous la réussite,
              L'avion blanc est comme la vierge,
               C'est une alouette avec l'exploitation dans ses germes,
               Un homme gras,
                 Un paysan des champs aériens,
                   Traîne ses chaussures grossière sur l'Asie d'Eldorado.
                    Recourbé contre les nuages bleus,
                     Dort et rêve a une autre femme que la sienne.
                     Reput riche et serein sa colère éteinte pour l'heure,
                      Pugnace il repartira dominateur,
                       Loup dans Séoul,
                        Sire dans Paris,
                        Un orage pousse au grès des cartes ce vol,
                        Ce contrat en soute,
                         Cette espoir de démesure,
                          Sur le vol Paris-Séoul des beaux jours de mai.

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#92 03/05/2016 17:11:38

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Un sonnet du délaissé :)

Chemines sur les sentiers du désespoir,
   Tu as aimée mais cette saveur aujourd'hui inconnue,
    T'irradie des remords du temps perdus,
      C'était un rêve fou, une illusion d'un soir,
   
Oui, tu l'as aimée, oui caressée ses courbes,
  Mais ton idylle projeté par l'hydre dans la tourbe,
  Pantin froid sur les stèles indifférent,

Clairvoyante détresse dans les brumes opaques,
  Ton corps suintement déshabillé plongé dans ce lac,
    Oui, tu as aimée, oui tu as vécu, mais il est désormais temps.

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#93 10/05/2016 23:20:10

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Continue ,j adoree tous mais vraiment tous quoi ;p
Sinon je comprend pas c'est quoi un RP?

Continu ,bonne chance

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#94 11/05/2016 08:18:41

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Oncle_Samu a écrit :

Continue ,j adoree tous mais vraiment tous quoi ;p
Sinon je comprend pas c'est quoi un RP?

Continu ,bonne chance

C'est de la poésie :)

Vae'

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#95 22/08/2016 19:26:53

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

La nappe translucide attire les âmes en berne,
Mistral soudain tut comme une invite au plongeon,
Dans les pins la complainte des morts a triomphé,
  La poussière aura rendu fou ces pantins,
  Qui avant la vague se précipitent sur la grève,
  Salie de la cavalcade brulante de déception,
  Impatient de la solitude des abîmes marins,
   Porté par leurs jambes tannées,
   La lune comme le mirador muet,
   Fugitif soudain buste embourbé dans les charmes traitres,
   De ce lac salé, mouvante haine accapareuse
   Des vies n'aspirant qu'a l'amour sous les dais de la nuit,
    Neptune aura voulu son repos
    Son émissaire en déferlante les auras précipités,
     Dans les tréfonds de ses récifs obscurs,
     Ils ont aimés du fond des eaux,
     D'eux il ne restera que la lune,
     Sa brise fugitive dans les cèdres impuissant,
     La couronne d'algue du dernier bonheur de ces enfants,
      Enclos dans les herbes marines,
      Rois abyssaux,
      Prince perdue,
      Jusqu'au port,
       Ils ont haletés,
       Jusqu'à la tempête ils ont aimés,
       Jusqu'à ce que l'eau enfonce leur sein d'airain,
       Dévorés le jour ils ont,
       Gamins plein de rêves stériles,
        Baiser trop amer,
        Horizon trop minéral,
        Nuit trop océane,

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