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#1 29/09/2014 22:05:39

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Lieu : Le songe du passé brulé

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[RP et POESIES] Mes écritures...

Bonjour, suite aux succés de mon RP je vous montre ici quelques courts textes.

Le 7 mars 2016, un recueil : "Dante, ballant, sent le vent de l'ouragan" a été publié.
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Le livre est également disponible en ebook gratuitement :
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Voici le premier, qui raconte un affaire récente, j'aurais l'occasion d'en reparlais.
Ce que je vous livre ici est un texte très personnel, un hommage. Il ne doit pas être lu comme une banale histoire, mais comme une oraison funèbre.
Le personnage dont je vous parle à fait l'objet de quatre pages dans un livre récemment sortis. Merci

C'était une simple maison de crépi blanc sur la route poussiéreuse. Là, sur une légère éminence à l'herbe séche et à la terre fendillés la demeure se dressait, courbant l'échine dans sa modestie, noyé dans un paysage luxuriants de vignes.
Les volets étaient blanc, à la peinture écaillés. Égayant ce triste pavillon et sont jardinet, les clôtures avaient quelques fantaisies. Le perron donnait sur une petite esplanade inégalement pavé, envahi par les herbes folles, un chêne centenaire y plongeant ses racines tortueuses, ses larges rameaux jetant leur ombres plumetées sur les granges et le poulaillers proche, s'étendant sur une large surface.
  Dans cette masure décrépis, aux murs sales, une vieille femme y vivait. Son échine étaient courbé sous le poids des âges et des douleurs passés, ses yeux jetaient un éclat tristes sur le monde, qui, pour elle, se terminaient dans ces chaudes après-midi d'été.
  Elle habitait cette antre tel un monstres gargantuesque dans sa tanière, aux cœurs purs et fins, mais aux paraître endeuillés. Elle restaient caché dans sa maison, mais néanmoins, tel un rituel, elle ouvrait chaque matin ses persiennes blanches dans un rituel immuables, laissant entrer la lumière dans le petit salon et dans son uniforme cuisine de Formica blanche. Puis elle sortait, un sac de graines serrées contre ses flancs creusés, se dirigeant d'un pas chancelants, ses rides comme accentuées par l'effort de la marche, vers le mûrier portant quelques fruit juteux, vers ses poules caquetantes dans leur cages obscur.
  Elle levait son bras fatigué, ployant sous les âges, déverrouillait en gestes minutieux les loquets des grillages, libéraient les oiseaux panachés et jetaient à toutes volées dans la terre inégale les graines, le maïs et quelques morceaux de pains rassit de la veille. Elle contemplait les animaux quelques temps. Alors sont visage tristes s'illuminait, les joues prenant soudain des couleurs chatoyantes et elle pensait à ses morts, à ses disparus. A ceux qui un jour dans un bois clair avait péri, qui l'avait laissé dans sont abandon dans cette tristes et mornes compagnes muettes. Puis elle levait sa main gracile au soleil, contemplait les délicates veines bleutées courant sous sa peau granuleuse, versait une larme amères des jours regrettés et rentrait chez elle.
  Un jour où le soleil se faisait plus dominateur et écrasants que jamais je découvrais ce porches ombragée. Je m'approchais de la portes et jaugeait du regard un plaque de métal rongés par la rouille et l'érosion du temps passant. Dessus un Mr... qui n'était déjà plus là, et une Mme... Fantôme d'elle même. Je sonnais.
Elle m'ouvrit dans sa dignité sereine de femme du peuple. Je découvrais une générosité sans précédent dans les petites pièces silencieuse de la masure. Quelque photochromes témoignait du temps passé. Des objets sans grandes valeur étaient disposés sur les tables basses et les commodes, encadrant la vieille télé striaient de bandes colorés. Quelques friandises dans ma bouche je repartis. C'est ainsi que je fis, moi et mes cousins la connaissance de cette veuve attristés, qui nous recevaient tel des princes persans. Elle aimait notre famille, la vaste demeure que nous habitions quelques centaines de mètres plus loin, les grands arbres du jardin obstruant ses fenêtres. Elle aimait recevoir de la compagnie comme aux temps passé, sentir la présence d'une âme humaine dans ce tombeau froid et muet. Elle nous servait alors gâteaux et collation, quand elle recevait quelques membres important se succédaient plats et viandes, fruit frais et légumes, vins et cidre brute. Nous aimions sentir sa vieille odeur qui imprégnées sa maison aux tapisseries aux motif défraîchie. Elle portait ce regard endeuillés des nôtres. Elle était des nôtres. Un jour que nous rentrions d'une folles escapades dans les champs doré, ondulant sous la brise estivale, nous trouvâmes les volets clos.

Merci à N... pour ces moments passé avec elles, après la course des champs, après les escapades à Venise. Merci.

Dernière modification par Vaegon (08/03/2016 16:45:40)

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#2 10/10/2014 21:46:22

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Quand le soleil se lèvera,
Quand le levant sera là
Quand l'horizon  se teintera de rouge
Nous ne serons plus là...
Une voile rétrécira à l'horizon,
La voile de l'espoir, les naufragés de l'espoir
Nous partons sur cette mer de promesses, de trahisons et de regrets amers,
Nous partons, nous trahissons, nous désertons, nous quittons, nous abandonnons,
Partis le temps ou nous folâtrions dans les rues à l'ombre des hauts arbres, ancêtre qui jetaient sur nous leurs regards bienveillants,
Partis le temps où l'ondée était un délice, ou l'alouette était seul dans le ciel aussi pur que nos cœur...
Quand l'aube se lèvera timidement, nous ne serons plus sur cette terre, nous ne serons plus là

La terre nourricière devenues meurtrière, il nous faut la quitter, tu comprendras ce gestes, cette œuvre du noir destins... Nos existence ne tiendrons plus qu'à un fil, nous serons seul sur l'immensité  océanes, mais nous serons libre...
Nous ferons corps avec les embruns, mais nous serons libre, et nous périrons libres, loin de nous la tyrannies et ses actes sanglants inspiré par la main obscur des divinités régissant les enfers...


Sur ce radeau poussait par une voile d'une blancheur immaculés, qui ne se maintient à flots qu'à la force, la pureté, de notre idéal...
Nous verrons un horizon pur, bleus, détaché de la folie des hommes, sur une terre vierge de toutes actes sanglants...
Nous nous purifierons, nous laverons nos corps entachés,
Nous porterons sur nos épaules un fardeau, mais pas fait de chaînes, d'entraves et de fers meurtrissants,
mais fait de l'écrasante beauté du mot liberté ! Nous suivrons la route des oiseaux !
Demains nous partirons,
Demain nous quitterons ce monde, pour un autre, plus beau, plus pur,
Demain nous périrons, Notre sang n'ira pas rejoindre la terre noir mais les embruns de la liberté...
Demain, nous serons libre.
Damas, 14 octobre 2008

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#3 17/10/2014 19:51:36

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

tu te sans pas seul sur ce topic ?


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#4 17/10/2014 19:52:57

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

123321mario, tu dis ça parce que tu te dois de faire du mal aux autres pour te sentir vivant ?
Je lis régulièrement ce post. Tu l'insultes, là. Selon moi, tu n'as rien à dire de tel.

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Ne pouvoir apprendre n'est pas honte, mais bien de ne pas vouloir.
                                                                                       Aurélien, dans nos cœurs.
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#5 17/10/2014 19:55:17

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci matis1299 :).

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#6 17/10/2014 22:12:10

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Une petite nouvelle réaliste :
Les Lapuyres...

Les Lapuyres étaient une de ces familles de petit marquis provinciaux habitant un petit manoir médiévale. Leur vie bourgeoise n'étaient rythmées que par les prospères vendanges, les chasses dans les bois avoisinant. Leur aspirations étaient simples, leurs vie plus bourgeoise que seigneuriale.
Chaque semaine, à l'occasion du jour de repos domaniale, la famille, qui brillait dans ce petit bourg breton, inviter les personnalité marquantes du petit village endormis à l'ombre de sa forêt, niché dans une boucle d'un cours d'eau paisible.
  En ce jour pluvieux, les nuages bas annonçant un violent orage, le maire et sa femme, le notaire et le prêtre du village vinrent frappé aux lourd heurtoir de bronze. Ida, comme on l'appelait leur ouvrit et les introduisit dans les salons voûtés du premier étage. Après de vive et chaleureuse poignées de mains, l'on en vain aux repas, dans la froide et humide salle à manger.
  Ida servit tout d'abord un potage de légume, bientôt suivit par une truite doré. Le repas se finit par quelques fruits estivaux, qui abondaient en cette saisons ci.
  Les hommes se retirant pour fumer, les femmes pour discuter, le notaire demanda aux marquis de la suivre dans le jardins n friche, il avait à lui parler.
                                                                             
                                                                                  *
                                                                                *    *
Ils descendirent tout deux le petit escalier  à colimaçon, et se posèrent près de parterre en friche, les Lapuyre ayant congédié le jardinier il y à quelques années de cela. Un potager remplacée désormais les allées ratissées du jardin.  Le notaire, homme jouflus ayant dépassé la quarantaine depuis de nombreuses années lui dit d'un ton bourrus :
Les récoltes cette année, ont été trop fructueuse pour les confié à un courtier. Nous nous devons de les vendre par nous même. Nous réaliserions alors un bénéfice de près de... Hmm... 12 000 francs ! C'est une somme importantes tout de même.
Le marquis effectua rapidement quelques calculs dans sa tête, et, d'une voix hésitante répondit :
Je ne pense pas être en mesure d'effectuer ce voyage, comprenait vous ? Je ne saurais pas me débrouiller convenablement dans la capitale. Et puis nous avons le manoir...
N'ayez crainte, Ida se chargera de tout en votre courte abscence.
Il fut décidé, après quelques palabre, que les Lapuyres partiraient pour Paris dans les semaines suivantes. Le ciel s'était, durant l'entretien considérablement alourdis. Il ne tarderait pas à pleuvoir.
                     
                                                                                   *
                                                                                *    *
Tout d'abord ce fut masures ruinés et ornière boueuses, champs en friche. Puis les immeubles grandirent en taille, le sombre torchis faisant place à la pierre blanche, xl'architecture médiévale, les portes basses et leur poternes à l'architecture néo-classique et aux grands boulevard.
  Le fiacre qu'avait loué les Lapuyres les amena jusqu'à un petit hôtel propret, rue des Balkans. Les salons y étaient plus nombreux, tapissé de reps vert.
  L'arrivée de cette familles campagnardes fit rire et alimenta les conversations durant de nombreux jours. On avait vu AdélaÏde, la jeune fille du couple se promener sans chaperon, les parent habillés d'une façon si provincial...
  Ces rumeurs, bien vite, atteignirent le petit cercle de la famille qui comptait peu d'amis, le père travaillant du matin au soir. Lors d'un dîner sur une nappe de trois jours, les marquis, outrés de cette accueil, décidèrent de s'élever aux rangs de ces si prétentieux aristocrates urbains.
                                                                               
                                                                                        *
                                                                                     *    *

La nouvelle demeure des Lapuyres étaient fastueuses. Elle leur en avait coûté 100 000 francs.  L'architecte Voight en avait fait une merveille, toutes de pilastres et de loggia ombragées aux cœurs de Vincennes. Son vestibule avait une allure de temple grecs, de hautes torchère de bronze l'éclairant les guerriers aux regards farouche dépeint sur les tentures toisant le visiteur incongrues d'un air méprisants. Les salons étaient tapissées de soies brunes, les portrait des ancêtres des Lapuyre mit en valeur dans des cadres dorés, puis l'on découvrait le grand salon, le jardin d'hiver, les grands et petits appartements et leurs alcôves. 
Les affaires, elles, marchaient parfaitement, et l'on projetait de marier Adélaïde au fils d'un négociant, Mr. Austenck, dont les affaires ne cessaient de s'étendre. Ce dernier était déjà venue en visite chez les Lapuyre, avec son fils, et, selon toutes les apparences, ce mariage allait se conclure d'ici très bientôt.  Pour cela une vaste fête allait être organisé, à la gloire de ces nouveaux propriétaire :
Vous viendrez à notre reception ? Demandait la marquise, anxieuse, sous-entendant par là les fiancailles
Cela va de soit... Mais nous partirons plus tôt, je suis fatigué et las de mes affaires...
                                                           *
                                                        *   *
Or, Adélaïde refusait de se laisser marier. Le marquis, aux bout d'une longue tirade parvint à la convaincre :
Hambourg ma fille ! Londres et Valparaiso... Que dis je ! Istanbul et Tunis, Budapest et Sarajevo ! Leur affaires sont prospères, et, de plus, tu seras à l'abri du besoin, et cela renflouera nos caisses. Ce mariage est crucial, nous avons mit tant d'argent dans cette demeures, ce voyage et cette fête... Ce sera notre apothéose, ton apogée !
Pendant cette discussion les valets de chambres et les domestiques apprêtaient les chambres, allumaient les candélabres, dressaient les tables et disposaient les argenteries lubrifiées et polies.
  L'orchestre sollicités durant la soirée accordait ses instruments, préparant quelques valses de Strauss et symphonies de Tchaïkovski...
  Quand le soleil disparut derrière l'ample ramures des arbres centenaires du parc, les larges portes de bronze s'ouvrirent et pénétrèrent dans le somptueux palais une foule de convives avides de plaisirs.
 
                                                                     *
                                                                *       *

L'on s'étonnaient de ce brusque revirement des Lampyres dans la capitale. Alors, curieux, l'on venait en masse à leur somptueuse réception. La baronne d'Ouzouville, née Bouët-Willaumez entra vêtu d'une délicates parures, suivit de près par le marquis de la Croix de Castrie. Puis vint l'élite industriel du pays, Mr. Dupréel, directeur des chemins de fer depuis 1845, Mr Lemoine, préfet de police de Paris, espérant que ses fils suivent la même voix que lui...
  L'on s'attabla et commencèrent les premiers accords d'une valse de Schubert. Ce ne fut plus que mouvements gracieux et froufrou de soie dans le grand salon.
  La soirée se poursuivit par d'innombrables plats et services. Se succédaient faisans et viandes rares, ortolan et raisins de Corinthe, Gâteaux extravagants et sorbets exotiques...
  Les jeux de lumière faisait ressortir le teint pâle des femmes, le noir de jais des élégantes redingotes pour les hommes.
  La famille, juché sur son piédestal doré, brillait aux yeux de tous, auréolé de gloire et de panache.
             
                                                                     *
                                                                 *      * 
La soirée était avancée quand Mr Austenck ,le fameux négociant se leva pour faire une annonce :
Mon fils, Christian, va, pour se former et se préparer à la direction de notre belle maisons de commerce, partir durant un an à Hambourg et y épouser la fille du consul.
Tous se mirent à applaudir et à ovationner le fils, qui, déjà, on pouvait aisément le constater, avait une carrière brillante s'ouvrant à lui.
  Seul quelques personne faisait grise mine. Déjà les invité commençait à s'en retourner chez eux, le martèlement des attelages se faisant entendre dans la grande cour pavé. Mme Lapuyre, le marquis, et leur fille se tenait prostrée sur une chaise damasquiné. Leur regard était vitreux, un voile de tristesse recouvrant leur teint défait.   
  Les convives avaient laissé un palais saccagé. Les tables étaient renversé, le sols jonché de bris de verre, les torchères crachant une âcre fumée noire, les palmiers leur dentelles de verdures déchiré. Les rideaux étaient légèrement agité par la brise nocturnes.       
  D'un commun accord, dans leur hôtel désert, la famille commença à avancer. Sur leur chemin, ils éteignaient les candélabres, plongeant dans l'ombre les salons dorés.
  Les dernières bougies se consumaient lentement, l'éclat du palais se ternissant. Pourtant les Lapuyre avançaient, d'un long pas funèbre, convergeant vers la table du grand salon. Il s'assirent dans les chaises empire. Il ne restait, dans toute la maison, qu'une seule bougies, éclairant les visages cadavérique des Lapuyre.
  Il se regardèrent, et, d'un seul élan, soufflèrent la chandelle. L'obscurité se fit. Le soleil des Lapuyre avait cessé de briller.

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#7 05/11/2014 22:10:58

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Nous avions des terres, des châteaux et des titres. Nous portions les titres de Prince, comte, roi et empereurs, duc, chevalier...Tout cela est disparu, volé par un cri inhumain, sauvage, animal.
  Je contemple sous la grisaille journalière les murs ruiné, les estampes fanées, les gargouilles érodées aux rictus édentées, à la face blafarde, au regards ébahis. Alors, il faut bien penser. Je découvre dans les décombres de l'endroit solives peintes et tableaux craquelés, dentelle de pierre brisée par un vandalisme sauvage. Nous avions des terres, des châteaux et des royaumes. Nous portions les titres de Prince, comte, roi et empereurs, duc, chevalier...Tout cela est disparu, volé par un cri inhumain, sauvage, animal.
  Tout cela, sous cette bruine lancinante, n'est plus qu'un amas de photos sépias, résumant en quelques photochromes des vies entières de dur labeur, des vies ignorées. Des tableaux rapidement esquissés par quelque peintre hagard, fuyant une apocalypse par trop prévisible.
  Nos domaines n'existent plus, nos villes non plus. Pourtant, à travers ce monde de l'hypocrisie, les cris de nos ancêtre résonne encore, par delà les âges, du tréfonds de leur âmes. Les sabots ferrés des destriers aux poitrails puissants, les rapières que l'on aiguise au coin du feu des  chevaliers errants, le sanglots étouffés d'un prince maladifs déchus, les murmures sous le regard bienveillant d'un palais baroque...
  La forteresse est une ruine vide, le vent souffle sur les stèles effacées, le silence remplace les conversations.
Et puis il y a les noms, illustres. Qui ne sonnent plus. Qui n'évoquent plus que senteurs d'un monde finis. Qui ne provoquent plus que perplexité et ignorance. Des noms qui se sont perdus, d'une race ailée mais désormais gisant piteusement à terre ! Des aigles aux ailes brûlées, des heaumes cabossés, des draperies souillées, des lions aux pattes brisées, des os blanchis sous la chaleur lourde d'un soleil à l'éclat meurtrier !
  Du tréfonds des âges nous vient encore la fierté de notre héritage, les sons terrifiants de furieuses batailles effleurant nos oreilles attentives.
  Pourtant, ils ne sont plus que le pâle reflet, l'ombre disparu, d'un monde finis dans la chaleur torride d'une journée à  Sarajevo.

Dernière modification par Vaegon (05/11/2014 22:13:59)

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#8 05/11/2014 23:15:48

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Non mais j'ai rien contre lui (en plus j'aime ses nouvelles) c'est juste qu'on dirait que personne est interressé...

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#9 06/11/2014 20:12:05

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Un jour peut-être... (ça à pas le même succès que mon RP)

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#10 20/12/2014 13:29:01

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Elle me pose la question :
Va tu bien ?
Je répond machinalement :
Oui et toi ?
Cette phrase que l'on écrit, que l'on articule sans cesse, cette phrase désincarné, ces mots vide de  sens, comme une procédure répétitive, je les exècrent. Ils m'aspirent comme le néant dans un gouffre de profondeur, derrière un masque craquelées d'hypocrisies, comme un fard craquant, dévoilant une peaux ridée et usée par les ans, par le mensonge.
Comment pour ais je être heureux, nageant allégrement aux dessus des massez
s populeuses, aux dessus des volutes noir de l'existence ? Comment le pourrais je ?
  Alors que ma ville s'enfonce dans la misère, que les rues se salissent, alors que nos bâtiments majestueux s'encrassent, que nos palais se ruinent, que nos augustes fresques s'écaillent sous le vent perfide de la faillite. Je contemple les tours millénaires de notre cathédrale imparfaite. Inachevée comme notre épopée, à moitié brisé dans son élan, ne dressant qu'un doigt de pierre rongé vers les cieux de cendres. Dominant masures et femmes peinant sous le poids de foyer miséreux, de maris alcoolique, de salaire trop vite disparus, de logement exigus dans quelques barres d'immeubles avachis sur une route d'asphalte fissurées., chauffées par le soleil, ruisselant d'averses patinant les cœurs, émoussant les chagrins, ruisselant de pleurs. 
  Comment le pourrais je ? Quand je découvre nos établissements  scolaires appauvris, nos bibliothèques et notre héritage saccagées. Quand je découvre sur les trottoirs foulées par trop d'égocentrisme une myriade de femmes agenouillées, les mains en prie-dieu. Leur foulards chamarrées claquant sous l'éternelle bise glaciale. Quand j'entraperçois leur enfant marchant la tête baissée, le regard avide sur les pâtisseries chaude du commerce avoisinant, les mains serrées sur une poupée boueuse.
   Quand nos usines ferment, que leurs fumées de prospérité s'estompent avec les parures des hêtres de nos parcs oubliées. Quand je vois ouvriers sortant par une grande porte qui restera à  jamais close, t solidement dans des mouillages jusque là vierges, dans des contrées encore épargnées, tels la vermines sur un voilier, la pourriture dans un cellier.
  Réfugiées de Tchétchénie, portant dans leur maigres balluchons les pleurs d'un maris enfermées sous le plomb russe, d'un fils mort sous les balles d'un rebelles, quelques taches de sang sanctifiant leur robes maculées de boues et de poussière, déchirées au genoux, une croûte défigurant leur visage émaciés. Effarés. Attristés. Désespérés.
  Ils avancent en  file, nous les regardons. Depuis nos balcons de fer forgé, depuis nos résidences cossues, depuis notre écrin de verdure. Et ils passent, leur grands yeux abyssaux, noirs, nous fixent. Nous détournons le regard. Nous ne  voulons pas voir, ne pas savoir, ne pas en connaître l'existence pour mieux les oublier. Pour mieux les nier et les bannir de nos pensées frivoles. Alors nos paupières se closent.
  Comment pourrais je être heureux quand je vois la haine montée envers ses êtres anonymes aussi fragiles que la chrysalide un jour d'orage mais aussi triste qu'un héron devant l'incendie de sa forêt, de sa terre natale. Tout ces exilées hagard, aux visage hâve, sur les routes. Chassée. Il échouent par une grande marée sur nos terres bénies, sur nos cœurs corrompus, sur nos rancœurs. Alors nous les rejetons. Et ils se noient, et disparaissent une nuit obscur. Nos paupières se closent alors. Cela est si simple, si agréable, comme un exutoire aux battants d'airain élargis. Comment le pourrai je ?
  Comment le pourrai je ? Comment puis je être heureux ? Il suffit de sortir de ma belle demeure et je voie. Je vois ce que l'on voudrait nous cacher, ce que l'on voudrait effacée d'une bavure d'encriers, dans un nuage opaque d'encens sec, derrière un rempart de murs de crépis immaculées. Mais je le vois.
  Mais je le vois.
   Je vois la déchéance, la misère s'instaurant partout, régnant en maître incontesté, la pauvreté s'ancrant.
                  Et quand je passe la porte ouvragée d'un hôtel particulier pour saluer un amis, un haut-responsable d'une quelconque administration, quand je ris pour quelques futilité, je sais que je n'ai pas ma place dans ces salons feutrés.
                                    Je sais que je dois aider. Me sacrifier pour une cause que je croie noble. Se battre. Mais contre qui ? Contre tous. Pour qui ? Pour une ombre rasant un mur dans un bidonville asiatique. Pour une femme dans l'ombre d'un HLM vieillissant.
  Se battre contre le fascisme. Contre la haine raciste. Contre ceux qui appellent le sang, la mort et la barbarie. Contre ceux qui édifièrent camps polonais centre de détention ou censure, mort et état totalitaire.
  Ce combat est vain.
                          Après ce texte je l'enfouirai dans les tréfonds torturés d'une âme solitaire. Puis je repartirais rire avec quelques amis. Je  repartirais dans nos belles voitures et continuerai à valser sur un rythme entraînant. Et je fermerais les yeux sur ceux que nous exploitons. Sur ceux que nos familles sacrifient aux noms du chiffre d'affaire.

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#11 20/12/2014 14:26:29

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

@pericles je viens de tout lire...c'est vraiment beaux ce que tu a écris, J'ai lu pas mal de poésie mais le premier texte que tu a proposé est vraiment prenant, selon moi 2 ou 3 petite mots à changer et ce serai parfait enfin selon moi.

En tout cas gg à toi.

Dernière modification par RobotikPig (20/12/2014 14:29:22)

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#12 20/12/2014 15:23:04

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci beaucoup :). Ton commentaire m'a vraiment fait plaisir et m'encourage à continuer. La quasi-totalité de mes textes sont des histoires vraies (sauf les Lapuyre et Damas). Je suis content de savoir qu'on me lit :p. Cela e motive, merci :)

Dernière modification par Vaegon (20/12/2014 15:30:42)

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#13 20/12/2014 16:39:24

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

L'été était de nouveau là. Comme une horloge immuable. A l'heure. Les jours chauds se calquant parfaitement aux vieux calendriers de la cuisine. Par les fenêtre je voyais les vignes mûrir. Les arbres s'épanouir, joyeux foyer pour les colombes immaculées. L'herbe jaunissante, la terre retourné par la charrue, l'odeur du vieux foin dans la grange. Le son brinquebalant du vieux tracteurs, les tôles  rouillées, surchauffées,  la cloche du corps de logis résonnant dans la chaleur torride de l'après-midi, la vaste demeure avachis sur sa colline verdoyante, renfermées sur elle-même, attendant la fraîcheur du couchant pour s'ouvrir.
  Cet été là les poutres centenaires des granges, les chambres muettes et solitaire, les corridors mal éclairées, les halls silencieux nous accueillir. Comme chaque fois le visage fatigué de mes grands-parents. Leur embrassade. Leur rengorgement devant notre extase. Puis il disparaissait dans leur salon exigu. Plus un bruit ne régnait alors.
  Les greniers, poussiéreux, nous étaient interdits. Les chambres d'apparats aussi. Les grands salon, silencieux aussi. Les salles de services aussi. Les caves mystérieuse dans leur ombre gargantuesque, dans leur draperies d'ombre nous étaient aussi proscrites. Il nous fallait sortir.
  Nous devions égayer notre joie dans les allées du jardin. Notre vitalité ne pouvait pas pénétrer le bâtiment. La demeure était antipathique à toute joie. Seul le silence et la soumission lui convenait. Nous ne pouvions rentrer que lorsque les lueurs du couchant illuminait le grand-chêne de la cour, quand les maïs d'un vert outrancier s'apaisait. Alors nous rentrions.
  Nous nous attablions à une vaste table napées de blanc. Seul le bruit aigrelet du raclement de l'argenterie contre la soupière  venait rompre la monotonie du souper. La nuit était tombé, la chaleur s'apaisait. L'on ouvrait grand les volets blanc. Impeccable. La fraîcheur nocturnes nous parvenait alors.
  Comme un soupçon de fraîcheurs, des effluves d'apaisement, accompagnant le bruit frétillant des grillons, le chant des insectes nocturnes. Tout  cela s'engouffrait dans le grand salon, couvrant le crépitement du feu, traversant les lourdes portes de chêne, bardé de bronze.
  Nous devions monter sans bruit les escaliers grinçant, pour ne plus murmurer sur nos couches, pour s'endormir aux bruit estompées de la nuit.
  Le silence tombait sur le manoir. Sur la famille. Moi et mes cousins nous endormions. Nos parents s'endormait. Un clan familial était là. L'un avec ses millions de l'internet, l'autre avec une femme endeuillés, les misères de la  schizophrénie les rattrapant peu à peu.
  Je ne  sais   pourquoi mais pour cet été, l'on m'avait mis seul dans une petite mansarde. Il pleuvait durant cette nuit. L'eau ruisselait sur les tuiles ocres. Son légers picotement m'apaisait, son bruit vierges de tout vices aussi. Ses ruisseaux éphémères sur les larges vitres me faisant rêver. Il était tard, le tonnerre grondant aux loin, ombres menaçante, signe avant-coureur des temps à venir pour les miens. Tous avait plongé dans la léthargie des limbes profondes, oubliant pour quelques heures d'intermède leurs soucis quotidien, rêvant peut-être d'un monde meilleur ?
  Quelque chose me troublait. Je me concentrais sur ma respiration, couverte par l'orage se rapprochant aux loin, si violent sur ces vignobles maudits. J'entendis alors un raclement lointain : c'était la porte du hall aux glaces que l'on ouvrait.
  C'était la première que la nuit était troublé. Je descendis. La porte était bien entrouverte. L'eau tombait à présent sur le dallage, formant une mare d'eau translucide, pourtant corrompu à l'entrée de cette maison noire, l'eau prenant des reflets de morts, de failles profondes souillées par la fureur des hommes.
  J'entraperçus soudain une lueur à travers le rideau de pluie semblant vouloir user sous sa force diluviennes nos péchés passés et à venir.
  La lueur venait d'une aile désaffectés. Le manoir tombait en ruine aux fur et à mesure que ses habitants vieillissait, la décrépitudes des deux être semblant être liées par un mauvais sort, la déliquescence de la chair souillées, la déchéance de la pierre éclaboussés.
  J'entendais des chocs sourd provenant de cette aile. J'étais en tenue de nuit. Je sortais. La pluie m'envahit. Et cela me fit du bien. Me régénéra, me ressourça. Je jubilais presque.
  Enfin, arriver sous le couvert du porche, le pied sur une marche usée en son milieu par des siècles inlassable. De l'atelier montait des bruits de déchirures, des bruits d'anéantissement, si familier au miens.
  Dans ce paysage de tableaux ma grand-mère se tenait droite, le regard allumer par une rage meurtrières. Cette noble femme, les veines saillantes, détruisaient son œuvre. Cette artiste née mettait bas son enfant, ses toiles, ses chevalet, son matériel. Chaque destruction était un déchirement. Ce vase qui se brisait effacé une année de vie, cette toile un prix remportée. Elle remarqua enfin mon entrée.
  Ces gestes d'ordinaire si posées, étaient devenus brusque. Ses longs bras maigres laissaient voie ses veines chargées de sang fatigués, sa peau ridées et granuleuse avait rougie. Ses cheveux d'un blanc serein emmêlées lui conférées un aspect bestial dans cette nuit grondante sourdement. Ses yeux gris si calme, respirant la sagesse semblaient à présent brûler d'une lueur insatiable, d'un éclat de braise, ses traits affichant un rictus affamées. Affamées de destruction.
  Son regard respira soudain la honte. Elle s'affala à même le sol, sa robe de chambre se mêlant aux aquarelles éventrées, aux gouaches chamarrées. Elle ne me dit rien. Elle se pencha pour ramasser quelques documents voletant encore dans l'air en suspension. Son dos voûtés, ses membres hâve, ses pieds difformes avait perdus de leur majesté. Sa fragilité se ressentait, tel les porcelaines sur les cheminées des chambres, sa force d'âme semblaient s'être envolées, sa vie avec elle. Elle pleurait. L'eau se frayait difficilement un passage sur sa peau buriné.
  Nous passâmes la nuit à nettoyer. Puis nous allâmes nous recouchés.Elle se leva tôt le lendemain, pour accueillir le jour renaissant.  Personne ne sut jamais ce qu'il s'était passé.
  Seul ma jeunesse innocente garderait souvenir de cette épisode colérique, indistinct de mes rêves tourmentées.
  Pourtant, lors de ce rangement hâtif un dossier jaunies avait attirés mon attention. Je l'avais gardés, ma grand-mère, dans son ivresse désespérée ne l'avait pas vu. La chaleur venait. L'on fermât les volets, secrets gardiens de nos malheurs. Je montais à l'étage. Je m'enfermais dans un petit salon isolées.
  J'ouvris le dossier. Il ne contenait à première vue qu'estampes et cigognes d'encres prêtent à prendre leur élans dans cette univers de pesante majesté morte avec nos aïeux.
  Pourtant, sous ces inoffensif dessin allègre je vis quelque feuilles imprimés. Écrites en caractère gras. Je vis ces mots. Auschwitz.
  Déportation.
    Convois 68.
        Juifs.
            Effectifs déportés.
                Lieux d'arrestation.
                   Nombres d'arrêtés.
                      Nombre d'hommes.
                          Nombres de femmes.
                               Nombre d'enfants.
                                    Survivant.
                                         Morts en déportation.
  Je ne compris d'abord pas. Je lu le nom écrit sur la feuille : J.... L......., préfet de police à P.......... Qui était ce ?
  Je ne le trouvais pas sur l'arbre généalogique de la famille, sanctuaire d'une glorieuses mémoires. Il n'était pas sur les rameaux fleuries, sur les racines saillante, sur les branchages embellies. Je vis alors une salissure noire sur la feuille. Une simple bavure d'encres. Mais je compris vite qu'il y avait eu un nom. Effacées d'un trait d'encre.
  Je découvris alors ce jour là un passé sombre.
  Une honte caché.
  Un blasphème.
  Un outrage
Je comprendrais un jour que ma famille avait activement collaboré durant la seconde guerre mondiale. Je saurais alors que tout avait changé pour les miens le 31 janvier 1944, date à laquelle nous commîmes la pire des atrocités. J'ai compris depuis ce jour là le silence endeuillés de mes grands-parents, porteur d'un trop lourd héritage.

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#14 20/12/2014 17:00:58

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

123321mario a écrit :

Non mais j'ai rien contre lui (en plus j'aime ses nouvelles) c'est juste qu'on dirait que personne est interressé...

Ce n'est pas que personne n'est intéressé mais nous ne faisons que de lire le texte. C'est pas par ce que personne ne poste de commentaire qu'il y a forcément personne !

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Salut ! Moi c'est R4 ! Rédacteur Titulaire de Fr-Minecraft dans la rubrique texture depuis Septembre 2014.
Suivez moi sur Twitter -> @MrR4FT et me donner vos avis dans les commentaires sur mes publications.

#15 20/12/2014 17:20:49

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci pour ce message MrR4FT :). Votre soutien compte pour moi :)

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#16 21/12/2014 00:44:36

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Sincèrement, ne te décourage pas, c'est vraiment génial, enfin moi j'adore et surtout tu parle de thème dont (je pense) il est difficile de parler tout en rendant l'histoire vivante.

Dernière modification par RobotikPig (21/12/2014 00:51:37)

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#17 21/12/2014 02:35:34

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

J'aime beaucoup ! Continue !
Et @123321mario, évite de dire n'importe quoi, merci.

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AToMix, l'homme qui court plus vite que ses chunks...

#18 21/12/2014 13:55:48

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci :). Je ne peux faire lire ces textes qu'ici, car je ne connais personne, donc pas de risque de quelconque représailles ;). J'aborderais bientôt un derniers aspect assez sombre.

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#19 21/12/2014 14:15:04

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

J'ai hâte et -1 pour 123321mario !!

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#20 21/12/2014 16:11:04

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci :). Tout ces lecteurs d'un coup :)

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#21 24/12/2014 00:51:41

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Un texte écrit au détour d'un chemin, comme une porte sur un monde déjà passé...

Notre déchéance sera la votre. Votre déchéance sera la notre. Nous n'étions plus rien. Nous sommes. Nous sommes brutalement.
  Nous sommes violemment, brusquement. Nous sommes sans prévenir.
  Vous êtes désemparé
  L'on ne peut s'élever si vite. L'on ne le peut.
    Vous ne pouvez le croire. Vous nous rejetez.
  Vous vous raisonnez.
Vous vous résignez.
  Vous ouvrez vos portes d'airain.
  Nous sommes entrons pénétrons prenons nous rendons maître nous gouvernons car le pouvoir est. Tout est tombé.
  Nous voilà perché sur un trône.
  Vous nous vénérez.
    Vous nous adulez.
      Vous nous enviez.
       Vous rêvez de nos bureaux clinquant.
         De nos secrétaires élégante.
            De nos employés affairés,
              De notre prospérité affiché,
                De notre réussite outrancière,
Mais sachez.
  Sachez que toute gloire à un revers. Que derrière notre amabilité expression paix musicalité cordiale sûreté honnêteté franchise prospérité se camoufle dans l'ombre de la victoire vainqueur gloire triomphe exubérance joie jubilation le visage grimaçant du vice.
 
Sachez que nous sommes bâtis sur les larmes ossements pourriture vice mort périr trépasser guerre feu incendie chaos turpitudes fins déchéance cadavérique tombe cimetière mort néant.
    Sachez que les nôtres projetèrent l'Europe dans la guerre.
       Sachez que les nôtres tuèrent des millions de leur semblable au nom de leur dynastie.
           Sachez que la pitié l'empathie la miséricorde la charité le pardon les remords nous sont inconnues.
  Sachez que nous ne pleurerons pas sur vos dépouilles,
    Craignez nous car la déliquescence de la terre nous est égale.
 
         Seul nos intérêt familiaux comptent,
                                    Et votre détresse sera notre jubilation contentement joie orgueil vanité
Et votre défaite notre bonheur
Et notre argent notre raison de vivre d'exister subsister survivre ramper monter grimper s'emparer gagner jouer vaincre appauvrir s'enrichir aux dépend de corrompre acheter vendre monter augmenter

Notre vice
  Votre pureté
  Notre adultère
    Votre chasteté
  Notre péchés
     Votre sainteté
  Notre victoire
   Votre défaite

Car le vice l'emportera toujours.

Dernière modification par Vaegon (24/12/2014 00:52:11)

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#22 24/12/2014 02:39:40

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Dommage je viens de me rendre compte qu'il n'y a pas de smiley qui applaudit 02

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#23 24/12/2014 02:46:36

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Tu sais 123321mario, il y a plus de personnes intéressées que tu ne peux l'immaginer... Ce qu'il écrit est très beau mais c'est vrai que beaucoup de gens peuvent ne pas être intéressé par l'écriture. Nous avons ici peut être un futur écrivain ou même poète ?!? :3

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#24 24/12/2014 03:30:37

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

je croise les doigts pour lui

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#25 24/12/2014 12:59:30

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Lieu : Le songe du passé brulé

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Re : [RP et POESIES] Mes écritures...

Merci pour vos commentaires chaleureux et super sympa :)
  J'écris quelques petits texte comme ça mais je dois en écrire un sur la folie. Un texte sur la folie est, je le suppose, très dur à écrire. Il se fera sûrement attendre 11
Bref, encore merci pour vos encouragement et votre attention :)

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