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Une histoire sur Herobrine... Je m'y attendais, et je l'espérais secrètement... grillé !

Blague à part, si tu as une histoire à me proposer, ou au moins un tout petit début d'idée, fais-m'en part. Pour ce qui est des autres, n'hésitez pas, je ne refuserai pas une idée sans expliquer précisément et clairement pourquoi, voire je ne la refuserai pas, je la ferai simplement passer en second

Cordialement,
Litterae

Bon... La première sélection, avec... aucun concurrent (snif), mais Grand Corbeau, sache que ton histoire est sélectionnée, et que je m'y mets dès... 3 minutes ;)

Cordialement,
Litterae

J'aime beaucoup, c'est très bien écrit ! (et venant de ma part, c'est un gros compliment) On dirait le récit d'une Paranormal Activity Y aura-t-il une suite ?

Illustrations = bien

Clair, net et précis lol

Awww, j'aime bien !

Une histoire sur un retour au origine de minecraft genre beta ou 1.0.0 peut faire plaisir
-> par exemple, un joueur d'aujourd'hui se retrouverai a jouer dans des versions très anciennes

Ah ! Moi aussi j'aime écrire des histoires !

J'ai une petite idée d'histoire pour toi, un homme, pauvre, vit dans un village, un jour, l'Enderdragon  vient attaquer son village, et il est obligé de vivre dans la forêt, j'ai déjà commencée une histoire sur cette idée, mais je ne sais pas si je vais la continuer :p

Et voilà ! Le second texte est achevé ! Sans attendre, le voici !

  Alors que je m'engage dans l'allée pavée, bordée de grands chênes sombres, un hurlement perçant se fait entendre. En sursaut, je me retourne et...
*Oouuuaaarff*... Quelle belle journée... Les doux rayons du soleil, traversant les panneaux de verre teinté (une merveilleuse idée d'Alex), nous fouettent le visage. Je la regarde dormir un instant, et je décide de me lever. En passant près du chaudron, je me dit qu'un peu de lavage ne ferait pas de mal à nos armures de cuir. Je me dirige vers le coffre, et contemple fièrement au passage la belle mosaïque de pierres diverses récoltées tôt ce matin dans la mine. Andésite et granite se mêlent aux pierres taillées et au quartz...

  Bien que peu utile, cette mosaïque était une idée d'Alex, et ces temps-ci, je ferais n'importe quoi pour elle. Depuis son arrivée, les fleurs n'ont plus la même couleur, le bruissement du vent dans les arbres n'est plus aussi agréable aux oreilles, le soleil brille moins... Mais je ne m'en plaint pas. Elle est là, à mes côtés. Le monde regorge de richesses déjà connues, mais elle me les fait redécouvrir. Mais revenons à nos vêtements. Une fois ceux-ci extraits du coffre « Matières premières » (c'est dire à quel point nous sommes d'une nature maniaque), je me dirige vers le chaudron, que je remplis d'eau avec le lourd seau en fer forgé que j'ai acheté il y a quelques temps au marché, chez le forgeron du village tout proche. Je plonge les vêtements dans le récipient, et je les laisse tremper. La couleur s'en va déjà... Le temps que le « lavage » s'achève, je pense que j'ai le temps de sortir prendre l'air.

  Je tente d'ouvrir la vieille porte d'entrée en douceur, histoire de ne pas réveiller Al... raté. Un affreux grincement sort d'on ne sait où, et envahit toute la maison. Le chat se hérisse, et vient me réclamer un poisson. Je le renvoie à son tapis d'un léger coup, mais ferme. Il comprend et va s'allonger en me regardant fixement. Quand je songe aux difficultés que j'ai eu pour l'attraper. Je me revois encore, dans cette satanée jungle, à essayer de récolter des fèves de cacao, et je ressens encore la douleur cuisante de la chute. Puis, le temps d'un miaulement, je vois deux grands yeux verts me lorgner, et je pense « Celui-là, je le veux ! ». Neuf poissons et quatres côtelettes de porc cuites plus tard, je le ramenais à la laisse, chez moi. Enfin, chez nous, mais à l'époque, elle n'était pas encore arrivée ici-bas. Mélancolique, je me laisse porter par mes pas, et j'arrive à l'entrée de la mine, toujours ouverte malgré les gémissements des zombies qui y sont enfermés.

  Mais cette fois-ci, quelque chose cloche. À la place de l'amas de barrières censé décorer l'entrée, il y a une pierre sombre, que je n'avais jamais vue auparavant. Sur cet unique bloc de pierre est posé un levier. J'en ai déjà vu, des leviers (dans les temples forestiers, notamment), mais jamais des comme celui-ci. Bleuté, avec une base rouge sombre, et qui... émet de la lumière ! Je rebouche rapidement l'entrée de la mine avec de la laine, simplement pour m'assurer que je ne deviens pas fou, mais non. Le levier (si s'en est un), qui est posé devant moi émet de la lumière. En tout cas, il ne fait pas sombre, et les monstres en bas ne montent pas. Affolé, je détruit le barrage en laine, et me précipite dehors sans prêter attention au fil, par terre. En marchant dessus, un brusque décalage, et je me retrouve devant le levier. Curieusement, je ne parviens pas à dégager mon regard de ce levier. Il attire mes pupilles comme une carotte attire les cochons. Une voix, dans mon subconscient, me souffle « Active ce levier. Il te fera simplement sortir d'ici. Tout redeviendra comme avant ». N'étant pas averti, je n'envisage pas une seule seconde les potentielles catastrophes que mon action pourrait provoquer.

  En un instant, le levier passe de la position « Désactivé » à « Activé ». Un sifflement très aigu retentit. Mes oreilles ne le supportent plus. Et d'un coup, tout s'arrête. Je me relève. La première chose que je vois, c'est que le mur de la maison est percé de trou... Mon beau mur orné de gran... Une minute... Où est passé le granite ? Le quartz ? L'andésite ? Où sont passées les pierres que nous sommes allés récoltés hier ? Je dois réveiller Alex, lui annoncer la mauvaise nouvelle. Je me tourne, me penche, et m'effondre par terre. Il n'y a qu'un lit. Étrange... Où est passée Alex ? Pourquoi donc a-t-elle emportée son lit ? Et où sont passés les trois coffres piégés à côté de la porte de la terrasse. Et où est passé la porte de la terrasse ? Que se passe-t-il, bon sang ?

Je me rue dehors. Rien. La passerelle qui relie le second étage (faisant office de hall) au sol a disparu. Je m'en rends compte arrivé en bas. Mais, une fois à terre (littéralement), je m'aperçois qu'il y a bien pire que la passerelle manquante. De gros vides dans le paysage environnent marquent la désolation qui règne. Des chunks manquant se font remarquer. L'herbe n'a plus le même aspect. Tout est trop vert, les collines sont trop douces, le monticule d'argile séchée n'est plus là, les chevaux ont disparu, l'enclos en bois d'acacia s'est volatilisé, les blocs de paille manquent à l'appel. La balise aussi s'est volatilisée ! La pyramide de diamant est, heureusement, encore là, mais les arbres ne sont plus là. Un creeper s'approche. Je me rue dans le rez-de-chaussée, pour fouiller les coffres encore présents. Je prends mon épée enchantée, pour me rendre compte sans grande surprise que la moitié des enchantements n'est plus présente. Les enclumes ont également disparu. Plus rien ne m'étonne, plus rien ne m'énerve.

  Je suis étrangement sidéré, mais pas pour autant ralenti dans mes mouvements. Le crepeer rentre. En deux temps, trois mouvements (d'épée), le crepeer a disparu. Je constate que beaucoup trop de points d'expériences sont lâchés. Un point positif, un ! Je ressors. Comme par magie, les dalles de quartz ont également disparu. Je me souviens d'un paysage semblable... J'en ai déjà vu un, mais où ?

  « Alex ». Elle fait partie des ajouts récents. Quand je m'en rends compte, je m'affole. Je me rue dans la maison, encore une fois, et coure dans les escaliers menant vers les étages. « Alex, réponds-moi, Alex ! ». Rien. Plus d'Alex, plus de lit, plus de sol en quartz. La maison, trouée de toutes parts, est absolument déserte. Apeuré, je me met à courir, vers le village. En arrivant, je constate sans grande surprise que le Golem de Fer a disparu. Les villageois, pris de panique, courent en tout sens. Leur I.A. ayant été modifiée brutalement, certain se cognent entre les murs. Certains vont même jusqu'à prendre un bain de lave (très certainement leur premier, et à coup sûr leur dernier), car les pierres du bassin du forgeron avait été remplacées par de la pierre ciselée (une idée d'Alex).

  Dans un soudain élan de vivacité, je m'élance vers la grotte, près de la maison, avec l'espoir de retrouver le levier qui a tout déclenché. Arrivé sur place, je trouve un mur. Plus d'entrée de grotte. Juste un mur. Je prends ma pioche, et casse le mur. Une fois l'entrée dégagée, je trouve un curieux tableau posé sur le mur d'en face : une image de moi même en plein milieu d'une plaine aux mêmes couleurs étranges, figé dans une position d'horreur absolue, tenant dans les mains un reste de levier d'où sortent des éclairs violets et noirs, ainsi qu'une volute de fumée tourbillonante, le tout vu par un joueur avec un inventaire étrange, composé (dans l'ordre) de roche, de pierre, de briques, de terre de planches, de bois, de feuilles, de verre et d'une demi-dalle, le tout en un seul exemplaire, comme si c'était pour une simple démonstration...

Tout come le levier maudit du début de mes malheurs, le tableau semblait execercer une profonde attraction, comme obsessionelle, et je ne pouvais m'empêcher de le regarder. Je tends la main pour m'assurer que c'est bien réel, et au contact du tableau, je sens une onde glacée me parcourir le bras. À ma grande horreur, mon bras est maintenant recouvert d'une substance visqueuse absolument transparente, mais lourde. Et cette chose est en train de me recouvrir l'épaule. Lorsqu'elle me prend à la gorge, je hurle et m'avance d'un pas en direction du tableau. Une seconde vague de froid me prend d'assaut, et la substance me submerge...

  Tout n'est que froid, tout n'est que mort. Dans une ultime tentative, je crache de cette viscosité pour tenter de reprendre de l'air. Je m'étouffe. Je sens cette immonde gelée glacée me rentrer dans les poumons. Le temps de me rendre compte que je vais mourir, et tout est noir.

  Je me relève. Il n'y a rien. Autour de moi, je ne sens pas de vent, ni de présence animale quelconque. Je suis seul, dans le néant. Un cri perçant retentit, le même que celui de mon rêve, peut-être ce matin, peut-être il y a un mois. Je ne sais plus. J'ai l'impression d'être ici depuis des années. J'ai perdu la notion du temps. Je regarde en face de moi, et je vois une lueur. Je m'approche de cette lueur, et je discerne une silhouette. L'homme qui se tient à quelques pas de moi m'est en tout point identique. À part... ses yeux. Ils sont totalement blancs, dénués de vie et de sentiments. Les regarder me donne envie de vomir, et de courir loin. Comme s'il captait mes pensées, il me dit « Ne t'avise pas de t'éloigner. De toutes manières, tu ne peux plus aller nulle part...maitenant que tu es mort ! Je peux prendre enfin ta place... Enfin... ». Malgré son avertissement, je me retourne, horrifié par ses yeux, et me met à courir. Derrière moi, j'entends un « Non ! ». Au fur et à mesure que je cours, je vois les alentours s'éclaircir, devenir plus nets, puis prendre la forme de la maison, comme neuve, et je me sens tomber, tomber...

  Un instant avant que tout soit net, j'entends une voix sinistre me souffler à l'oreille "Tu as eu de la chance, mais je persévèrerai. J'y arriverais un jour..."

Et c'est le choc. Je m'étire...
  Ooaaaaarf... Quelle belle journée... Les doux rayons du soleil, traversant les panneaux de verre teinté (une merveilleuse idée d'Alex), nous fouettent le visage. Je la regarde dormir un instant, et je décide de me lever. En passant près du chaudron, je me dit qu'un peu de lavage ne ferait pas de mal à nos armures de cuir. Je me dirige vers le coffre, et contemple fièrement au passage la belle mosaïque de pierres diverses récoltées tôt ce matin dans la mine. Andésite et granite se mêlent aux pierres taillées et au quartz...

Dernière modification par Litterae (03/05/2015 17:07:38)

Ahah, j'adore les images ! Fais-en plus !

J'aime beaucoup l'histoire du changement de version, mieux que la précédente, je trouve

Bon. Plutôt que de modifier le commentaire précédent, j'en crée un nouveau pour le mettre en valeur : la prochaine histoire est la proposition de Grand_Corbeau, qui me paraît viable.

Entre deux traits de plume,
Litterae

EXTRAIT : "Il faisait sombre, j'avais peur. La plaine, déserte, n'était ponctuée que par de grands arbres dépourvus de feuilles dont la teinte rouge sang du couchant ne faisait qu'accroître le sentiment d'horreur que l'on éprouvait en étant ici. Je levais les yeux, le temple noir me dominait de toute sa taille, et il m'attendait, je le savais. Il m'attendra toujours..."

Le troisième texte avance, il sera normalement prêt dimanche. Soyez au rendez-vous !

Cordialement,
Litterae